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Institut Robert Faure

Peinture Tch'an et Sumi-e

Notre pédagogie

"L'école du dragon" se propose de faire découvrir la peinture tch'an et sumi-e et d'en accompagner la progression auprès des élèves par un enseignement direct et adapté.

En effet, pour un élève, quelque soit son niveau d'expérience (en techniques graphiques, peinture à l'huile, aquarelle, ...) ou de connaissance en art, les styles tch'an et sumi-e nécessitent un apprentissage totalement différent. Car en plus des techniques propres à l'encre de Chine, l'approche du tch'an et sumi-e demande :

- un savoir être au-delà du savoir faire
- l'élaboration d'une synthèse harmonieuse entre la culture occidentale et la pensée asiatique, berceau de cet art
- l'exercice de la modestie et d'une exigence croissante
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Pour permettre de réaliser ses objectifs, l'école du dragon se donne les moyens d'accompagner les élèves pour :

- adapter les difficultés par étapes de façon progressive 
- favoriser en même temps leur autonomie
- diffuser un enseignement réunissant la compétence technique, le sens esthétique voire l'éveil d'une sensibilité spirituelle.

L’état d’esprit

Notre pédagogie n’est pas uniquement basée sur les nombreux aspects techniques ou esthétiques, mais aussi et surtout sur l’acquisition de "l’état d’esprit" de cette peinture. Nous souhaitons transmettre à des occidentaux les 3 valeurs de la peinture tch’an et sumi-e : aisance, force et humilité.

Dans cet esprit, nous sommes tous des étudiants et suivons les écoles classiques d’appréciation des peintures selon les six critères de Xi-He (voir rubrique « tradition et technique/Peinture tch'an et sumie » ).

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    Conversation d'orchidées  ©


Pour l’essentiel le peintre-étudiant apprend à découvrir sa force intérieure en même temps que sa souplesse de pensée. Il découvre l’énergie douce de la patience en même temps que la détermination et l’assurance de son geste.

Enfin, il progresse dans la simplicité et se laisse peu à peu transformer par la beauté de ce qu’il réalise.

Les étudiants sont progressivement répartis par niveau de compétence et d’ancienneté, chacun est invité à exécuter les techniques proposées, et le plus souvent démontrées, correspondants à son niveau.

Les grandes Ecoles de l’Orient

Aujourd’hui et malgré des peintures ''stéréotypées'' proposées aux touristes, les Arts de la calligraphie et de la peinture à l'encre puisent encore leurs sources dans son immense histoire en Chine, Japon, Corée et demeurent très vivants.

Dans ses grandes Ecoles, cet Art continue de proposer une démarche à plusieurs niveaux, technique, esthétique, philosophique et parfois spirituel ou initiatique en suivant le travail d'un maître ou d'un expert appelé 'trésor vivant' au Japon.

Robert Faure rappelle que dans le cadre de l'Académie des Beaux Arts de Hangzhou en Chine, il faut consacrer 3 années d'étude de pure calligraphie et 4 années de spécialisation en peinture pour être diplômé de l'Académie et prétendre exercer.

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Robert Faure apprend avec Li Xiang Hong en Chine lors d'un de ses nombreux voyages

Sans vouloir atteindre un tel niveau d'exigence qui nécessiterait d'investir plusieurs années de sa vie quotidienne en Chine, l' école du dragon propose une formation basée sur l'expérience de plus de 35 ans de pédagogie, d'échanges avec des peintres et calligraphes asiatiques et occidentaux dans un programme étalé et accompagné sur 9 étapes précises.

Ce programme, réparti sur plusieurs années, désire s'adapter à notre mode de pensée et à nos pratiques occidentales.

Il balise progressivement les progrès techniques de chacun en allant du plus simple au plus complexe , sans oublier l'approfondissement de l'histoire des civilisations qui ont amené cet art tch'an et sumi-e à ses sommets de perfection.

 

Apprendre

Pour débuter, il n’est pas nécessaire de savoir dessiner ou peindre mais d’accepter d’être suivi dans les exercices de tracé de simples traits qui permettent d’apprendre l’aisance et la fermeté par une bonne tenue du pinceau. Peu à peu le souffle et la respiration accompagnent la dextérité du geste ainsi que la participation plus complète du corps.

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Bambou ©
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Heureux chrysanthème entre roche et bambou ©

Enfin nous abordons les 4 sujets de base enseignés dans la plupart des écoles traditionnelles que l’on appelle les ‘‘quatre gentilshommes’’, Orchidées, chrysanthèmes, prunus et bambous. Ces quatre sujets permettent d’acquérir les techniques et compétences de base pour accéder aux sujets plus élaborés tels que l’infinie variété des paysages.

L'apprentissage du geste sans peur, sans retouches, suppose d'abord un apaisement intérieur. Puis l'élève apprend à se concentrer et à s'exercer à des gestes simples tout en observant les modèles proposés.

La peinture n'apporte pas forcément quelque chose en plus, mais nous fait don de quelque chose en moins. Moins de lourdeur, moins d'indifférence dans nos pupilles, moins d'orgueil dans nos éphémères réussites.
Elle révèle depuis des siècles d'admirables prophètes de la beauté.



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